Les évolutions du projets
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Usine de production d'hydrogène bas-carbone et de e-méthanol à Fos-sur-Mer et son raccordement électrique
Concertation continue
Les garants CNDP peuvent demander des modifications ou des compléments aux réponses apportées à vos questions et avis. Dans ce cas il en sera fait mention en introduction de la nouvelle réponse.
Pour vous informer,
retrouvez tous les documents de la concertation et des documents complémentaires, ici
Madame, Monsieur, Je souhaite exprimer mon soutien au projet H2V Marseille Fos, qui représente une avancée majeure pour la transition énergétique en France et pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce projet de production d'hydrogène bas-carbone et de e-méthanol est essentiel pour réduire les émissions de CO₂ des industries et du transport maritime, tout en créant des emplois et en renforçant la compétitivité industrielle locale. Il contribue directement aux objectifs de neutralité carbone de la France. Cordialement,
Afficher la réponseMessieurs les garants, Veuillez trouver ci-joint la contribution du collectif Cistude à la concertation publique relative au projet H2V à Fos-sur-Mer
Nous vous prions d'agréer, Messieurs les garants, l'expression de nos meilleurs sentiments.
Afficher la réponseLa concertation publique sure le projet H2V arrive à son terme, le moment est venu de vous faire part du positionnement de notre association, La Coordination des Associations L'ETANG MARIN. Sur l'organisation de la concertation elle-même et le rôle de La CNDP, nous pensons qu'ils ont été conforme à la règlementation et ont été bien conduits malgré un planning très contraint. Nous remercions à ce titre Mrs les Garants, Mr Vincent DELCROIX et Mr Christophe CARLIN pour leur implication. Toutefois nous rappelons que si la concertation consiste en premier lieu à donner la parole à chaque participant et à leur apporter une réponse, elle est très rarement entièrement favorable comme entièrement défavorable au projet. Nous avons fait remarquer en son temps que si les temps de parole de la salle étaient équivalents à ceux de la tribune, il n'en a pas été de même entre les différentes tables rondes à la tribune en pénalisant ainsi certaines d'entre-elles, mais nous ne reviendrons pas sur le sujet que nous avons déjà développé au paravent. Pour ce qui est du projet en lui-même, porté par H2V conjointement avec RTE, nous réitérons notre soutien et notre adhésion à celui-ci, sous réserve expresse que les pollutions additionnelles générées inéluctablement par son exploitation soient à minima compensées par les gains environnementaux. Nous remercions l'industriel H2V d'avoir choisi notre territoire pour s'implanter et le GPMM pour leur proposer de les accueillir sur la ZIP de Fos-sur-Mer. c'est une aubaine pour notre Région SUD-PACA et pour et pour les industriels du territoire qui vont devoir décarboner leurs productions dans les semaines et mois à venir ! Pour ce qui est de son lieu d'implantation sur le territoire, en l'occurrence la ZIP de Fos-sur-Mer, il s'agit en effet et de toute évidence le meilleur choix, il nous semble qu'il faille absolument le conserver. Pour ce qui est du process : en l'état actuel de l'avancement du projet, beaucoup d'informations précises sur le fonctionnement restent encore à être fournies. il en est de même sur la dangerosité et les risques industriels encourus pour les personnes et les biens, les études de danger n'étant pas encore réalisées. Sur l'environnement et la biodiversité, la possibilité offerte par le GPMM de réaliser le projet H2V sur une zone industrialisée dédiée de la ZIP de Fos-sur-Mer à faible potentiel environnemental est une aubaine. Pour autant l'industriel devra le cas échéant et en cas de besoin, procéder à des compensations sur le site à proximité de la zone d'implantation la plus proche possible. Au sujet des alimentations en eaux, c'est le GPMM qui assurera le besoin en eau industrielle ainsi que celui en eau potable sans que cela mette en péril la ressource qui provient essentiellement du Rhône. Il pourra être étudié également la possibilité de recycler l'eau douce et les limons de la Durance qui se jettent dans l'Etang de Berre par la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas, le polluent et repartent à la Méditerrannée sans être valorisées. Le fort besoin électrique imposé par le procédé de production d'H2V par électrolyse de l'eau, semble par contre largement insuffisant même s'il n'est pas remis en cause par RTE pour le démarrage de la production d'H2V. Dans le cas où la ligne de 400 000 volts serait indispensable au projet in fine. Il faudra alors se poser les bonnes questions. Inutile de revenir sur le fait qu'elle soit enterrée ou aérienne. Pour satisfaire au mieux au délais de réalisation et à son coût elle devra être aérienne. Toutes les bonnes volontés devront se mettre autour de la table pour essayer de choisir le tracé le moins pénalisant pour l'environnement, car OUI il sera pénalisant. Et si la question de son implantation révèle une nuisance, ce qui parait évident, il faudra bien l'accepter au risque de ne pas réaliser la décarbonation des usines pétrochimiques et métallurgiques éxistentes et celles à venir. RTE devra proposer les compensations équivalentes. Sous réserve des remarques signalées ci-dessus et des réponses apportées aux questionnements posés, l'association La Coordination des associations L'ETANG MARIN se déclare FAVORABLE au projet H2V / RTE. Nous vous remercions pour votre attention. bernard NICCOLINI 06 24 15 96 81 Coordination des associations L'ETANG MARIN et son Conseil d'Administration contact@letangmarin.org
Afficher la réponseJe me questionne grandement sur la production de l'hydrogène ! Plus spécifiquement, pourriez-vous préciser ce que représentent les quantités nécessaires en eau que vous consommerez par rapport à la consommation d'un foyer moyen français ? De plus, comment avez-vous prévu de faire fonctionner votre installation lors des périodes de sécheresse que nous vivons de plus en plus régulièrement ? L'eau douce du canal ne devrait elle pas être réservée à la consommation ou à l'agriculture ? Enfin, je trouve que l'alternative d'utiliser de l'eau de mer est à privilégier. Pourquoi ne pas y avoir penser ?
Afficher la réponseRéponse de H2V :
Nous vous remercions pour votre question.
Les projets industriels situés sur l'emprise du Grand Port Maritime de Marseille sont tenus d'être raccordés et d'utiliser le réseau d'eau industrielle du Port. Cette eau est issue du pompage de l'eau du canal d'Arles à Fos, qui est un canal de dérivation du Rhône. L'eau proviendrait donc du Rhône et serait livrée au site H2V de Fos par le biais de canalisations du réseau public géré par le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM). Il s'agirait d'une eau « fatale », qui ne serait en concurrence avec aucun autre usage, les pompages réalisés par le GPMM étant réalisés à l'embouchure avec la mer.
La consommation estimée de l'usine H2V Marseille Fos serait de 4,9 millions de m3/an, dont 1,150 million pour le processus d'électrolyse. La source de l'eau serait le point de captage du canal de navigation d'Arles à Bouc alimenté par le Rhône. Il ne s'agit pas d'eau potable mais d'eau industrielle. Pour donner des points de comparaison :
Pour répondre à votre question, selon le rapport publié en 2022 par l'Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement (Sispea), chaque Français utilise en moyenne 148 litres d'eau potable par jour, soit 54 750 litres sur l'année, soit 54,75 m3 [1]. Toutefois, cela n'est en rien comparable avec la consommation d'eau du projet, puisqu'il s'agit ici d'eau potable, alors que le projet consommera de l'eau industrielle, non prélevée dans la nappe phréatique.
À noter, le règlement d'aménagement de la zone industrialo-portuaire interdit de procéder à des pompages dans la nappe phréatique sur le périmètre du GPMM.
En complément ou en substitution de l'approvisionnement en eau industrielle par le GPMM, et dans l'objectif de minimiser au maximum notre impact sur la ressource en eau au regard des dernières innovations connues en la matière, H2V étudie la faisabilité technico-économique des sources d'approvisionnement suivantes :
H2V souhaite intégrer les meilleures techniques disponibles pour réduire au maximum la consommation d'eau industrielle de ses sites. Un « comité eau » interne a été mis en place, qui a notamment pour objectif d'examiner les évolutions technologiques qui pourraient présenter un intérêt environnemental.
Étant donné que le site envisagé pour le projet est la propriété du port de Marseille Fos, je suppose qu'un contrat de location sera mis en place, si ce n'est déjà le cas. Pourriez-vous préciser la durée prévue de la location, le montant du loyer, et à partir de quand cela sera effectif ?
Afficher la réponseRéponse de H2V :
Nous vous remercions pour votre question.
H2V a signé une convention de réservation avec le Grand Port Maritime de Marseille Fos pour l'occupation du foncier nécessaire au projet, d'une surface de 40 ha. Les éléments demandés sont des données commerciales qui ne peuvent être communiquées dans le cadre de la concertation.
A l'attention de Messieurs les Garants. Veuillez trouver ci-joint la contribution d'Alternatiba-Martigues-Ouest-Étang-de-Berre relative à la concertation préalable du projet H2V pour la création d'une usine de production d'hydrogène bas-carbone et de e-méthanol à Fos-sur-Mer et son raccordement électrique. Les points que nous soulevons et les propositions que nous formulons dans notre contribution sont pour l'essentiel transférables aux deux autres projets, à savoir Carbon et GarvitHy. Sans être exhaustif sur tous les sujets, notre contribution aborde principalement : les usages de l'hydrogène, le transport et la mobilité, l'énergie électrique. Notre association reste à la disposition de qui souhaiterait échanger sur notre analyse et nos propositions. Nous vous prions d'agréer, Messieurs les Garants, l'expression de nos salutations distinguées.
Afficher la réponseAvis de l'association ADPLGF : L'association émet un avis favorable bien sur à la production d'hydrogène et de e-méthanol pour améliorer la qualité de nos industries aujourd'hui qui en ont bien besoin, mais ! tire la sonnette d'alarme en ce qui concerne le réseau routier si il reste dans cet état. En pièce jointe vous trouverez un diaporama vous montrant la réalité des choses à l'heure d'aujourd'hui et suite à la construction de toutes ces entreprises, les routes actuelles seront complètement saturées et Fos sur mer. Celle-ci sera en plein dans la pollution des industries existantes. Les jeux olympiques d'hiver qui vont arrivés prochainement c'est bien beau, mais il faut penser avant tout à l'avenir de toute une région avec la venue de plus de 10 000 emplois et en moyenne 40 000 personnes supplémentaires qui vont graviter autour de Fos. L'avenir est plutôt du côté de l'ouest de l'Etang de Berre que du côté des Alpes surtout pour les emplois qui vont être créée dans notre région.
Afficher la réponseMessieurs les garants, Veuillez trouver ci-joint la contribution de France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte d'Azur à la concertation publique relative au projet H2V à Fos-sur-Mer. Le premier envoi ne contenait pas le document en question, aussi nous vous prions de bien vouloir tenir compte de cette contribution, en lieu et place de notre envoi précédent. Pour l'essentiel, nous nous attardons sur trois éléments : la nécessité d'une gestion globale de la ressource en eau, la question de la consommation électrique de ce projet, ainsi que les enjeux de mobilité sur la zone de Fos-sur-Mer. Enfin, nous porterons une attention particulière à la chaine d'approvisionnement en matière première du site pour la production des panneaux. Vous en souhaitant une bonne lecture, et restant à votre disposition pour échanger sur ces sujets, nous vous prions d'agréer, Messieurs les garants, l'expression de nos meilleurs sentiments,
Afficher la réponseBonjour, ma question posée le 20 novembre dernier n'a pas suscité de réponse. La question du remblai nécessaire aménagement du môle central, entre les darses 1 et 2 des bassins ouest du GPMM peut paraitre secondaire au regard des enjeux qui animent les débats des projets Carbon, H2V et Gravithy. La question du remblai nécessaire aménagement du môle central, entre les darses 1 et 2 des bassins ouest du GPMM peut paraître secondaire au regard des enjeux qui animent les débats des projets Carbon, H2V et Gravithy. Les tableaux des données des trois projets, fournies par leurs porteurs respectifs et agrégées à l'initiative de la CNDP, font état d'un volume total de remblai nécessaire aux terrassements de 533 000 M³. Les données n'étant pas accompagnées du mode de calcul utilisé pour l'évaluation de ce volume nous ne pouvons savoir si le foisonnement a été pris en compte. Celui-ci est différent selon la nature des terrains ; or, les surfaces concernées se situent zones humides. La densité du remblai est, elle aussi, différente selon le matériau utilisé et peut varier considérablement induisant des écarts de tonnages importants. Ces deux éléments influencent directement le nombre de rotations des PL qui alimenteront les chantiers, les émissions liées à ce trafic et l'empoussièrement durant des travaux. La nature du matériau qui sera retenu interroge aussi et particulièrement l'utilisation de mélanges incorporant des mâchefers d'incinération de déchets non dangereux (MIDND) ou du laitier. Après le temps de maturation réglementaire, ces matières contiennent, même en faible quantité, toujours des éléments toxiques et susceptibles de migrer dans les milieux. Compte tenu de la proximité de la darse 1, exutoire probable de ces transferts et de l'importance des tonnages nécessaires, l'utilisation de tels matériaux présente un risque pour un milieu marin déjà impacté. Ce risque est d'autant plus préoccupant que la darse 1 subit un courant nord sud qui conduit les matières en suspension dans le golfe de Fos, dont la courantologie particulière expose notamment les activités de conchyliculture situées dans l'anse de Carteau. De manière transversale, la question du remblai, commune aux trois projets Carbon, H2V, Grravithy et à ceux à venir, Elysé Néocarb notamment, concerne les enjeux de sanitaires, de mobilité et d'économie. Respectueuses salutations Gérard Casanova Fédération d'Action Régionale pour l'Environnement
Afficher la réponsePour information : https://www.sudouest.fr/economie/energie/le-plus-gros-gisement-d-hydrogene-naturel-du-monde-vient-d-etre-decouvert-en-france-17826239.php
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